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avant
1914
Le pont comportait 2 travées
métalliques de 24m00 d'ouverture libre entre parement,
sa largeur était de 4m50 entre âmes des poutres
principales maîtresses latérales à treillis
multiples. Il disposait d' 1 chaussée de 2m20 et 2 trottoirs
de 1m00 de largeur utile.
1914
Après la
destruction de ce pont en 1914, les travées
métalliques étaient détruites,
la culée rive droite et la pile étaient
en bon état sauf les couronnements et la culée
rive gauche était à reprendre en parement.
1920
La reconstruction
du pont fut donc mise en concours le 27 septembre
1919. Le programme du concours envisageait la reconstruction
des 2 travées métalliques, mais avec
1 chaussée de 5m50 et 2 trottoirs de 1m00.
Six propositions ont été recueillies
mais aucunes ne sera retenues. Finalement les Ets
DAYDE, qui avait déjà en charge la
reconstruction du pont de Missy sur Aisne et de Venizel,
seront consultés. Par décision du 18
octobre 1919, M. le sous secrétaire d'Etat
aux Transport à accepté le proposition
des Ets DAYDE pour la reconstruction du pont en liant
cette reconstruction à celles de Missy, Venizel
et Maizy. Les travaux ont fait l'objet de 2 marchés,
l'un s'élevant à 465000Frs pour la
partie métallique approuvée le 6 juillet
1920, l'autre de 58750Frs pour la partie maçonnerie
approuvée le 7 janvier 1921. En réalité le
pont une fois construit aura coûté au
total 626 761Frs.
Le
pont est métallique à 2 travées solidaires
offrant chacune une ouverture libre de 22m50, il comporte une chaussée
de 5m50 de largeur utile et 2 trottoirs de 1m00 en encorbellement
sur les poutres principales.
Le tablier est constitué par
2 poutres principales continues à âmes pleine de 49m40
de longueur totale et de 1m90 de hauteur reliées par des
entretoises de 0m40 espacées de 1m25 sur les semelles supérieures
sur lesquelles viennent s'attacher des tôles embouties de
6mm d'épaisseur destinées à recevoir un renformis
en béton supportant le pavage en pavé d'asphalte
de 5 cm de la chaussée. Les trottoirs, en encorbellement
sur les poutres principales, sont constitués par des consoles
métalliques espacées de 3m75 reliées entre
elles par un longeron de rive. Un garde corps en fer forgé de
1m00 de hauteur est disposé en bordure de chacun des trottoirs.
Les culées et la pile sont
celles réutilisées de l'ancien ouvrage. Les culées,
en maçonnerie ordinaire, ont 7m70 de longueur sous le couronnement
et une épaisseur variant de 1m50 à 2m50. La pile,
en maçonnerie ordinaire à 7m70 de longueur et 1m30
d'épaisseur sous le couronnement et 5m20 de hauteur au dessus
des fondations. Les chaînes d'angles des culées et
les avants becs de la pile sont en pierre de taille. Les parements
vus des culées et de la pile sont en maçonnerie de
moellons. Les sommiers allongés pour supporter le nouvel
ouvrage de la pile et des culées sont en béton armé par
des aciers. Sur les culées, l'élargissement de la
chaussée et des trottoirs est obtenu par l'adjonction d'encorbellement
prenant appui sur les poutres transversales enrobées de
béton.
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1940
Le pont par lequel le C.D 531 franchit l'Aisne à Condé-sur-Aisne
a été détruit en 1940. Les destructions
ont portées sur une culée et la pile qui sont complètement
détruites. Le tablier, qui avait été sectionné à 2
endroits, a été récupéré dans
toute la mesure du possible. Les pièces récupérées
ont été utilisées à la reconstruction
des ponts de Venizel et de Missy-sur-Aisne qui était du
même modèle.
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1942(
Proposition de remplacement du pont par les Ponts et Chausées
du 28 avril 1942 )
La circulation qui emprunte cet ouvrage est faible et essentiellement
agricole. Si le rétablissement de l'ouvrage est réclamé avec
insistance par les cultivateurs locaux, on peut se demander si les dépenses
de reconstruction d'un pont aussi important que le précédent
sont justifiées. Nous proposons donc de rétablir le passage
par une seule travée de pont Pigeaud type 3 à entretoises
renforcées de 50m de portée. Le maire de Condé,
cultivateur, se déclare prêt à accepter cette proposition,
sous réserve d'une exécution rapide du pont.
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1952
Apparemment la mise en place de ce pont n'eut pas lieu puisque l'on trouve
dans les archives des documents de 1952 retraçant la mise
en place de la traversée de l'Aisne à l'aide d'un service
de passeur. D'un horaire de passage de 6h à 20h en continu,
celui-ci devait être réduit de 6h à 9h, 11h30 à 14h30
et de 17h à 20h apportant une économie de dépense
de 300000Frs par an à la commune. La circulation des voitures
se faisant par le pont de Missy et Vailly.
Cette même année la décision est prise pour la reconstruction
des culées et de la pile du pont en vue de l'installation du pont
provisoire type EIFFEL 61R récupéré à Mont-Saint-Père
dans l'Aisne. |
1953
- 1954
Le pont de Condé, détruit en 1940 sera reconstruit au même
emplacement. C'est un pont EFFEIL qui comporte 2 travées indépendantes
de 25m200 de portée chacune. Transversalement la distance entre
axes des appuis et de 4m40. Il comporte une chaussée de 2m90 entre
2 trottoirs de 0m55 de largeur utile. L'ouverture totale au niveau des
sommiers et de 49m858, la portée de 50m638 et sa longueur totale
de 51m106. Les travaux comprendront en autre, la reprise sur berges à MONT-SAINT-PERE
des 2 travées du pont, leur transport à Condé, le
remplacement des pièces défectueuses, la mise en place
et le scellement des appareils d'appui, le montage, le lancement et la
peinture du tablier métallique ainsi que le scellement et la peinture
des gardes corps sur culés.
Chaussée et trottoirs
Sur culées, la chaussée de 2m90 de largeur qui comporte
2 caniveaux pavés de 0m15, est comprise entre 2 trottoirs de 1m03
de largeur. Elle se raccorde à la chaussée existante de
5m00 de largeur par une courbe avec contrecourbe de 1m20 de rayon. Les
trottoirs sont constitués par une dalle en béton de 0m05
d'épaisseur reposant sur une forme en sable de 0m08.
Pile
Après que le lit de la rivière aura été déblayé le
plus prés possible de la pile, il sera établi un batardeau
métallique qui permettra de réaliser la démolition
des parties subsistantes. La reconstruction de la pile aura les caractéristiques
suivantes.
Culées
Toutes les parties de l'ancienne maçonnerie qui seront dégagées
et conservées seront rejointoyées. La culée rive
droite en béton arme sera constituée d'un massif de maçonnerie
en pierre sèche de 3m50 de hauteur, 1m50 d'épaisseur à la
base et 1m00 d'épaisseur au sommet. La culée rive gauche
sera construite à l'abri d'un batardeau métallique et les
maçonneries subsistantes seront démolies jusqu'à la
côte 36.50. La culée en béton armée sera constituée
d'un massif de 1m40 à 1m37 de base sur une hauteur de 3m10. Les
matériaux de démolition seront utilisés à la
confection de maçonnerie en pierre sèche, dans toutes les
parties on l'ingénieur le prescrira.
A noter que cet ouvrage est un pont semi définitif ainsi que le
Service des Ponts et Chaussées de Soissons l'a précisé téléphoniquement
le 2 mars 1953. L'ouvrage sera mis en service en 1954.
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1989
L'inspection détaillée fin juillet a montré une évolution
préoccupante de la corrosion. Il conviendrait d'obtenir
rapidement l'inscription de la reconstruction de cet ouvrage. Dans
l'immédiat une limitation du tonnage à 3,5T est à envisager.
Suite à cette inspection, un appel d'offre est lancé pour
la démolition du tablier et l'aménagement de la pile
et des culées pour la pose d'un Viaduc Métallique
Démontable.
1991
( le pont actuel )
Cette année la, le pont EFFEIL est démonté et
remplacé par un viaduc métallique mobile
démontable de 2 travées de 24m chacune. Le
pont a une longueur total de 51m21 et une largeur de 3m50
avec un trottoir aval d' 1m00, il repose sur les sommiers
d'appui de 2 culées et d'une pile intermédiaire.
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DOSSIERS : ( Archives Départementales
de L'Aisne : N° 1 WPR 520 )
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